Le Quartier Latin propose un hébergement inédit dans un couvent de quartier

Accueil » Blog » Actualités Paris » Le Quartier Latin propose un hébergement inédit dans un couvent de quartier

Les touristes peuvent  séjourner au Quartier Latin dans un lieu chargé d’histoires. Je vous invité à découvrir un couvent au cœur de Paris.

A propos du monastère des sœurs

Situé au 39, rue Gay Lussac, le Monastère des Sœurs de l’Adoration réparatrice accueille les visiteurs et notamment les visiteuses. Il suffit d’arpenter une artère connue par les amateurs du Quartier Latin pour aboutir au Couvent.

Il est situé à deux pas du Panthéon, des Universités de la Sorbonne. Une plaque marbrée annonce le Monastère.

Un grand portique permet d’accéder dans une sorte de refuge silencieux qui contraste avec l’animation des rues aux alentours.

Les débuts du Couvent

La congrégation des sœurs de l’Adoration est fondée en 1848. A l’époque, les lieux sont au cœur de la campagne proche de la capitale française.

A ses débuts, le couvent est entouré de fermes. En fait, le bâtiment est un rescapé des saisies étatiques couramment pratiquées au cours de la Révolution Française.

D’autres bâtiments ont vu leurs communautés éparpillées, avant de tomber en ruines. L’année 1860, la mère Marie-Thérèse fait construire un monastère qui part de la rue d’Ulm pour rejoindre la rue Gay Lussac.

A l’époque, la rue n’est pas percée. En ce temps là, la congrégation compte 80 sœurs.

Les religieuses sont peu nombreuses dans les années 1970. Une part du couvent est mise en vente en 1977 et devient la propriété de l’Institut Curie.

L’entrée de la rue d’Ulm est démolie et laisse la place à un lieu de prière dès 1980.

Des revenus locatifs stables

Pour financer le couvent et être totalement autonome, la mère Marie-Thérèse propose un système de revenu régulier. Elle pense à un bâtiment locatif sous la gestion d’un syndicat.

L’édifice est disponible à l’entrée de l’enceinte. Ainsi, les loyers permettent de garantir des rentes stables.

De plus, le budget est équilibré pour la gestion de la structure religieuse. La mère Marie-Thérèse repose en paix rue Gay Lussac.

Cette mère visionnaire a réussi à compenser les maigres revenus issus des confections de vêtements liturgiques.

La situation actuelle du couvent

Actuellement, le monastère fait travailler quatre employés en CDI. La mission caritative est effectuée dans deux bâtisses contiguës.

Depuis deux siècles, la congrégation loue plusieurs chambres à un tarif modéré. L’hôtellerie est scindée en deux parts à travers l’hébergement court et l’hébergement pour les adeptes de la retraite.

Un foyer estudiantin permet à quelques femmes de plus de 25 ans de trouver un lieu calme propice à la révision. Des religieuses provenant d’Afrique et d’Asie sont hébergées le temps de leur formation.

Des hébergements annuels sont consacrés aux sœurs de diverses congrégations. Retrouvez d’autres sites ici.

Crédit Photo : lecoeurdelile.com & copernic.paris

Pas de commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *